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 Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur.

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MessageSujet: Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur.   Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur. EmptyDim 23 Mar - 3:59




Mikael Hartman
feat Jeremy Renner





Coucou tout le monde ! Alors moi je suis Mikael Hartman mais on me surnomment Le chuchotteur. J'ai 38 ans donc pour ceux qui ont compté, soit personne, je suis né le 03 novembre 1976 entre les jambes de ma mère. Je fais parti des magiciens et je suis à l'université de la rue ou je cherche à contrôler la déficience de mon pouvoir. Je suis un magicien, mon pouvoir me permet de Voir ce que ressentent les animaux et de les dompter. Côté coeur et orientation sexuelle, sachez que je suis veuf et que je n'aime personne.. Les gens me prennent souvent pour un ancien tollard. Aussi, on dit de moi que je suis quelqu'un qu'il faut éviter à tout prix.



« Mikael !! Ça ne va pas non ? Lâche le bras de ton camarade !
- Mais maîtresse il a insulté ma maman !
- Ce n’est pas une raison pour le frapper comme tu as fait ! On va aller chez le directeur et on va les appeler tes parents ! »
Eh oui, déjà à 8 ans le premier qui me contrariait voyait ma main de très près. C’est peut-être à cause de mon père tout ça. Il battait ma mère avant qu’elle ne se décide à appeler la police et à l’envoyer en prison. Et… Je me suis pris quelques coups des fois aussi. Il faut dire que voir sa mère le visage en sang, avec des yeux en forme de pruneau, et pleurant tous les soirs, il y a de quoi vouloir la protéger. Mais je dois avouer que se mettre entre les deux n’était pas forcément la meilleure idée que j’ai eu.
Bref, une fois mon paternel en prison pour un moment nous étions tranquilles. Enfin, presque. Ma mère était sans arrêt sur mon dos pour ses histoires de bagarres. Mais j’y pouvais rien c’était plus fort que moi ! On m’énerve, je tape, ça va mieux. J’espérais juste une chose, ne pas devenir comme mon père avec le temps. Et… peut –être aussi me trouver un adversaire à ma taille.
Certains psychologues disaient que j’étais égoïste, oui. Que je n’aimais pas mon prochain, manquerait plus que ça. Que la violence était innée chez moi, oui. Qu’avec le temps si je n’étais pas bien encadré je finirais sociopathe, non. J’ai le contrôle de moi-même, même si je cogne toujours le premier, ce n’est jamais sans raison. Si je frappe c’est qu’on m’a sérieusement énervé, et ce psy est mal partit…

Heureusement que ma mère ne me faisait plus voir de psy quand j’avais 17 ans ! Parce que ce se serait mal terminé ! En effet, dans l’année de mes 17 ans, il s’est passé quelque chose dont tous les ados rêvent. Développer un super pouvoir ! Sauf que pour ma part, ce n’était pas un super pouvoir, mais juste un don. Quelque chose de vraiment étrange. J’aurais du mal à le décrire alors je vais le raconter. Vous aurez compris que je suis un gamin qui a grandi dans la violence, dans la rue et le sang. On peut donc dire que j’ai un caractère de bâtard. Et de ce fait, j’ai toujours eu une certaine attirance pour les chiens errants, tous sales, qui fouillent dans les poubelles… Les bâtards. Mais je ne suis jamais aller en rechercher. Ils venaient toujours à moi. Et ce jour-là, à la fenêtre de ce qui nous servait de maison, il y en avait encore un. Je le regardais et il me regardait aussi. Je lui lançais un petit « désoler mais j’ai rien à manger là. » Puis soudain j’arrêtais de parler, je vis qu’il était blessé à la patte arrière droite. Et je ne  me sentais vraiment pas de laisser cet animal qui, au fond, était comme moi, dans la souffrance. La fenêtre n’étant pas très haute je sortis par-là, je pris le chien dans mes bras, celui-ci se laissai faire. Puis je l’amenais dans le 0.05m² qui me servait de chambre. Je pris un chiffon sur ma petite table et le mouillait dans l’eau de la gouttière à l’extérieur de la fenêtre. Tout ça pour nettoyer la plaie du chien. Puis, instinctivement comme on a tous l’habitude de faire, on parle à l’animal. « Mais comment tu t’es fait une telle blessure toi ? » C’est à ce moment-là que tout ce joua. J’eu une sorte de vision floue mais… à la fois très compréhensible. Comme si on voyait quelque chose, en transparence sur la réalité, Je voyais et ma chambre, et le chien, et… ça. Je vis le chien comme si c’était moi, il marchait dans la forêt quand soudain un piège se referma brusquement sur sa patte. Je sursautais. Cela me sortit de ma… « vision » Et je regardais ce pauvre chien qui n’y était sans doute pour rien d’un drôle d’air. « C’était quoi ça ?? » Je commençais à avoir peur, et à paniquer, qu’est-ce qui m’arrivait ?? Je me levais brusquement, ce qui fit fuir le chien. Je disais « reviens ! Reviens ! » Mais il ne m’écoutait pas et il avait bondit par la fenêtre. Alors je m’accoudais à la fenêtre la tête baissée. Et je pensais très fort « Je veux savoir ce qui m’arrive… reviens le chien… » Et là, il fit marche arrière et revint sur ses pas. Je n’en étais que le plus étonné du monde. Le bâtard, assis devant ma fenêtre, qui me regardait. Mais quel était ce délire ? Je croyais avoir compris. J’avais communiqué avec cet animal et il avait communiqué avec moi. Une simple opération, d’ordinaire impossible à cause de la différence de langage. Mais les faits étaient bien là, cet animal avait répondu à ma question, et au moment où j’ai pensé très fort « reviens » il l’a fait. C’était le moment de tester. Je me concentrais de nouveau le plus fort possible, je fermais les yeux et ne pensais à rien d’autre qu’au chien assis devant ma fenêtre et à « couche-toi sur le flanc ». Je relevais les yeux, et il était en train de se coucher sur le flanc. J’eus tout de même un mouvement de recul. Ce n’était pas du hasard. Les chiens de rue ne se couchent jamais sur le flan comme ça en pleine rue, c’est un signe de soumission. J’avais développé quelque chose, j’avais tissé un fil, un fil qui me reliait moi, aux animaux. Je pouvais les ressentir, et ils pouvaient me ressentir. C’était incroyable.

A partir de ce moment-là, je n’ai plus jamais rien foutu à l’école. Je m’entrainais sur tous les êtres vivants que je voyais, j’ai essayé sur des plantes, aucun résultat. J’ai essayé sur des êtres humains, rien non plus (dommage…). Mais ça marchait avec toute sorte de vie animale, jusqu’aux insectes. J’essayais vraiment avec tout. Et j’avais remarqué quelques dessous de mon don. Toujours en me concentrant, je pouvais ressentir les animaux alentours. Souvent je percevais les souries sous le plancher du lycée, et en cours de math, je leur demandais de sortir. C’était trop drôle ! Mais tout pouvoir ou don à une limite, un seul animal à la fois. Il m’était impossible de communiquer avec plusieurs en même temps. Je ne pouvais que les un à la suite des autres. Mais c’est épuisant. Il y a d’autres choses que je ne peux pas faire, je ne peux que communiquer, je ne peux pas parler. Il ne m’est pas donné de discuter avec les souries par la télépathie. Les animaux peuvent me montrer ce qu’ils ressentent, et je peux leurs demander des choses. C’est tout. Plus l’animal est faible, soumis à l’homme, ou habitué à celui-ci, plus c’est facile. J’envoie souvent des mouches autour de ma prof principale… Elles voltigent toute la journée autour des hommes. Les chiens voient des hommes toute la journée et c’est pareil pour les souries ou les chats. Mais un jour dans la forêt j’ai croisé un chevreuil, je voulais le caresser, mais ce fut impossible. J’avais beau me concentrer de toute mon âme il est partit dans la direction opposée. J’ai alors compris que plus l’animal est sauvage, plus il a peur de l’homme, plus il est fort d’esprit ; et plus ce sera dur de le soumettre. Mais vous aurez compris que je ne suis pas du genre à me laisser dominer. J’allais travailler. Jusqu’à avoir l’esprit plus fort que les animaux qui me résistaient encore. Et arriver à les dompter. Et j’allais y consacrer ma vie.

Ayant une vingtaine d’année je pris mon envole de la maison pour soulager ma mère de dépenses inutiles, Il y avait deux choses que je possédais, mon don, et mon certain talent au combat rapproché. Je ne savais pas encore bien de quoi j’allais vivre, ce que je savais, c’est qu’il m’était impossible de vivre de la chasse, étant donné que quand je tuais un animal, j’avais la vision de sa mort directement dans ma tête. Et c’est assez insupportable de voir à travers les yeux d’un animal son propre reflet en train de tuer. Car non, je ne choisis pas non plus mes visions. C’est la part de mon pouvoir qui leur appartient. C’est eux qui m’envoient des visions, ce n’est pas quelque chose que je leur prends. Moi je ne peux que recevoir ce qu’ils m’envoient et leur envoyer à mon tour un message, précis, et clair.
C’est grâce à ça que je me suis fait un peu d’argent au début. J’ai fais un spectacle avec des chiens dans un club mais je n’ai vraiment pas aimé. Je suis un vrai associable, je n’aime pas les gens. Ils applaudissent, je devrais être content, mais en moi je les insulte de m’empêcher de me concentrer. J’ai donc misé sur d’autres moyens comme le black pour me faire de l’argent. Et ça marchait franchement pas mal.

Voilà maintenant que j’ai 22 ans une voiture, une copine, et un diplôme de glandeur je suis libre ! Et j’ai encore changé de façon de gagner ma vie ! Parce que ce n’est pas ma mère qui va me blanchir ! Elle a déjà pas assez de sous pour elle, elle ne risque pas d’en avoir pour un jeune adulte aventurier. J’avais trouvé un bon moyen de payer la bouffe, les mises à prix, de jolis petits contrats, sur les têtes de vilains bonhommes, ou de vilaines bonnes femmes ça ne me dérange pas. Le truc le plus dur c’est quand la prime « ALIVE » est plus élevée que la prime « DEAD », dans ce cas le ramener vivant ce n’est pas toujours facile. J’ai déjà ramené des mecs vivants oui, entiers non. Ce n’est pas spécifié après tout. Mais en réalité je n’avais jamais tué personne. Ce fut durant cette nuit d’hiver, je ne me rappelle plus bien, en novembre je crois, de quelle année… oh la flemme de compter… bref, J’étais tranquille avec ma copine, elle s’appelait Alyne, c’était la plus belle fille du monde, bon sang ce que je l’aimais… Le feu commençait à baisser, alors je suis allé chercher du bois sur la pile au fond de ce qu’on appelait « le jardin », le tas de buche était presque à 100m de la maison, mais j’entendis son cris comme si elle l’avait hurler à l’intérieur même de mon crâne, les buche que j’avais dans mes bras volèrent ; je courut en direction de la cabane qui nous servait de maison, et sortis ma dague de ma botte, c’était trop tard, ce n’était qu’un cambrioleur venu chercher ce qu’il pouvait pour vivre, mais il avait pris bien plus, il avait pris la vie d’Alyne. C’est espèce d’ordure lui avait tranché la gorge. La voir allongée par terre dans une mare de sang grandissante, mon souffle c’est arrêter. J’aurais voulu ne jamais aller chercher ce satané bois, ou y être allé plus tôt j’en sais rien ! Ce que je savais, ce que mon cerveau n’a mis qu’une fraction de seconde à comprendre, c’était que je ne pouvais plus rien pour elle, durant l’autre fraction de seconde, mon cerveau avait compris aussi autre chose, que le cambrioleur n’était vraiment pas loin… que les larmes seraient pour plus tard. En même pas 2 secondes après avoir vu son corps, je courrais déjà en direction de la lanterne du voleur que j’apercevais dans la nuit, s’il avait emporté des choses, il serait plus lourd, et moi je le rattraperais, quoi qu’il m’en coute. Et ce fut parfait. De mon point de vu ce fut parfait. Il était en effet, bien plus lent que moi, je n’eu aucun mal à le rattraper, arrivé à bonne distance, je lui sautai dessus ! Mais il se débattait le moucheron ! Aller un coup de poing ! Puis deux, puis trois, puis quatre, puis dix, puis trente ! Je ne m’arrêtais plus, j’avais les mains rouges, il y avait des dents aussi juste à côté de sa tête. Et il avait, les yeux comme des pruneaux… oh ça y est je deviens comme mon père… A cette pensée, je me suis bloquer quelques secondes, il en profita pour passer ses mains sur mon coup et me retourner par terre. Il avait de la force dans les bras malgré le fait que je vienne de le frapper comme pas permis ! J’étais sur le dos et il était sur moi les mains autour de mon coup. Je ne pouvais rien faire, je n’avais plus d’oxygène, le sang me montait à la tête et il était trop près pour que je le frappe de mes jambes. J’eus l’idée de me servir de mon don d’une façon que je n’avais jamais fait. Il y avait pas mal d’animaux dans le coin, je pouvais le sentir. On était tout proche de la forêt, et des loups n’étaient pas loin. Quand j’étais gosse, je n’avais pas réussis à dompter un chevreuil, je me suis énormément entrainer depuis. C’est le moment de vérité, le fait que je sois en danger de mort accentue mes sens de survie et à l’intérieure de moi je me mis à hurler « A l’aide !! Venez m’aider !! » Je crois que je n’ai jamais mis autant d’esprit là-dedans. Et pourtant, les loups ne venaient pas. Et j’essayais de me défaire tant bien que mal des bras tendus de l’autre, je le repoussais mais que voulez-vous, quand les muscles n’ont plus d’oxygène, ça va beaucoup moins bien. Mais en une fraction de seconde, une ombre emporta l’homme.  Ce fut un grand « Roooarrr !!! » et ensuite « SPLASH ! » Les loups étaient arrivés Ils étaient trois et se chargeaient de déchirer le voleur. Je ne crains pas la vue du sang, mais c’était vraiment immonde. Alors de la même façon que je les avais appelé, je les stoppais et leur demandait de partir. Le pire dans tout ça, c’est que l’homme était encore vivant, agonisant comme un poisson à qui on aurait arraché les écailles en plein soleil. Je sortis ma dague, je me penchais vers lui. « Tu as mal ? » Il ne pouvait même pas répondre. J’entendais juste son souffle saccadé. « J’espère que tu as mal. » Oh oui ce soir je pris un grand et malin plaisir à le regarder souffrir. Jusqu’à ce que : « Fais de beaux rêves. » Et je lui enfonçais ma dague dans son coup. Il était mort. Mort. Mort. Un bien joli mot tout compte fait. Quelque chose ruissela sur mon visage, j’aurais cru à une larme, mais ce n’était rien d’autre qu’une goutte de sang qui avait éclaboussé jusqu’à ma joue. Je m’étalais de tout mon long par terre, sur le dos. Je voulu regarder les étoiles, mais il n’y en avait pas. Je venais de tuer quelqu’un. Normalement quand on tue quelqu’un, c’est traumatisant. Cette sensation de paix intérieure… qu’est-ce que c’est ?
Il fallait que je rentre. Alors je repris en marchant le chemin de la maison. Mais arrivé devant, je ne pu me résoudre à entrer. J’étais bloqué devant, à regarder. Je savais que le corps d’Alyne était à l’intérieur. Mais je ne savais pas où il était, comment il était positionner, si elle avait les yeux ouverts ou fermés. Non en effet, je ne savais pas. Je ne l’avais regardé qu’une seconde avant de me lancer à la poursuite de l’autre. Et à vrai dire, je n’avais aucune envie de savoir tout ça. Je voulais me rappeler d’elle comme de la plus belle femme du monde, souriante, avec une voie d’ange qui vous fait monter au ciel… Si je franchissais le seuil de la porte, tout ça s’évaporerait. Alors je pris de ma main ensanglanté le paquet d’allumettes que j’avais dans ma veste, je fis ce mouvement sec de la main et une minuscule flamme flambait à 5cm de mes doigts, ensuite… je l’ai jeté sur le rideau devant la porte. Et je suis resté là. A regarder ma maison prendre feu. Et dans chaque flamme je voyais son corps qui dansait… Ce qu’elle dansait bien aussi, Alyne. Quand j’y repense, on se demande ce que faisait une grande blonde avec un physique de rêve, et tant d’amour à revendre, avec un mec comme moi tout droit sorti du caniveau, qui rote à table, qui sort 3 injures dans une phrase de 4 mots, qui est toujours le dernier debout dans les bagarres de tavernes, qui ramenait des fugitifs à l’état en les trainant par terre. Mais elle se foutait bien de ce que je faisais, et tant mieux. Elle m’aimait, je l’aimais, Alyne. Puisse la lumière de ces flammes guider ton chemin vers ce vieillard en qui tu croyais dur comme fer et en qui je n’ai jamais cru. En tout cas, si ton dieu existe, j’espère qu’il a une bonne excuse de m’avoir privé de la moitié de mon âme. Parce que le jour où je le verrais, je l’emmènerais avec moi en enfer.

C’est à partir de ce jour-là que Mikael Hartman, associable de base, mal élevé et bagarreur devint Mikael Hartman, le dangereux associable, le dangereux mercenaire, le dangereux combattant qu’il ne faut pas regarder dans les yeux. Eh oui, une sacrée réputation. Après ça, je me suis mis à haïr l’espèce humaine. Il était devenu désagréable pour moi d’avoir affaire à quelqu’un si ce n’était pas pour lui refaire le portrait. J’étais devenu quelqu’un de violent. Certes je me contrôlais toujours, et appris à ravaler cette rage car il y a des personnes qui ne la méritent pas. Quand je prends le train, je n’ai aucune raison de m’en prendre à la contrôleuse ou au mec assis en face. Mais si quelqu’un vient me chercher des poux, il va comprendre comment se nomme mon poing. Et plutôt rapidement, mon poing, contrairement à moi, est très sociable et va très vite au contact des gens…

Mais tout ça à démarrer ce soir-là. C’est sûr que tuer quelqu’un ça ne passe pas inaperçu. Il y eu plein de retombés. Les gens n’osaient déjà pas me regarder d’ordinaire, mais là ce fut encore pire, des ragots se formèrent, innombrables et trop long à citer. Je les laissais courir. Mais il y en avait un qui ne passait pas. Celui qui disais que j’avais tué ma femme, tuer le témoin, et mis le feu pour cacher toutes preuves. En effet, le premier que j’entendais dire ça retournait directement rejoindre son créateur, sans passer par la case négociations, sans toucher 2 000$.
En tout cas, tout ce bruit vint aux oreilles de ma mère, sans même me laisser le temps de lui expliquer, elle me renia à la seconde ou elle apprit que j’avais tué quelqu’un. Mais il était impossible pour moi d’abandonner ma mère. Elle ne voulait plus de ma protection, d’accord. Mais elle restait ma mère. C’est le raisonnement que je n’aurais jamais dû avoir. A cause de moi elle subissait bien trop de pression, bien trop de stress d’autrui, et je ne suis pas allé l’aider. Elle s’est pendue dans sa chambre. Le soir de Noël.

Ce fut l’évènement de trop pour les forces de l’ordre, elles m’ont arrêté et mis en garde a vu car j’étais le suspect n°1 et n’oublions pas que j’avais tué quelqu’un, en légitime défense je leur avais dit. Mais la vérité c’était plutôt de la légitime vengeance. Enfin bref j’étais dans une cellule un peu trop petite à mon gout. Et la flicaille me tapait sur les nerfs. Mais je ne pouvais rien faire. Si ce n’est contempler la lune qui commençait à apparaitre dans le ciel depuis la fenêtre de ma cellule. Cette nuit fut particulièrement stressante. Et je déteste être stressé, ici je me sens oppressé, et je ne suis pas libre. Alors que c’est une notion à laquelle je tiens beaucoup. Pour moi, je suis un prisonnier. Et que chercher à faire un prisonnier ? C’est ça, à s’évader. Consciemment, je ne le voulais pas. Mais inconsciemment, je le voulais plus que tout. C’est ce qui a conduit au drame. Cette nuit-là je fis un rêve étrange. Je me suis mis à rêver que j’avais communiqué à un ours de la forêt de m’aider à sortir de là. C’est absurde me direz-vous. Mais qu’est-ce qui est plus absurde ? Rêver ceci, ou bien se réveiller avec un cadavre d’ours et une dizaine de cadavre de policiers devant la grille de se cellule ? Je vivais l’horreur. J’avais appelé cet ours dans mon sommeil et il était entré ici, il avait tué des policiers avant que les autres n’arrivent à l’abattre. C’était une mare de sang. Et c’était ma faute. Il fallait que je comprenne ce qui venait de se passer. Pourquoi soudain il m’arrivait ça ?? En 6 ans de vie avec mon don, jamais une chose pareille ne m’était arrivée !! Il me fallait en trouver la cause et vite.

Je fus relâcher à la fin de ma garde à vue, heureusement, il leur était impossible de faire le lien entre cet ours et moi. Mais j’avais quelque chose à me prouver. Je suis allé au milieu de la forêt et me suis concentrer pour ressentir les animaux présents. Il y en avait tant. Il fallait que je trouve un ours. Ça m’a pris du temps mais j’ai fini par en repérer un. Je suis allé dans sa direction. Arrivé à une vingtaine de mètres de lui, je suis grimpé dans un arbre. Et j’ai recommencé, je me suis concentrer, essayer de communiquer avec lui, de lui demander quelque chose… Je lui demandais de sortir de sa tanière. Encore, et encore, et encore. Mais rien à faire. Cet ours était bien trop sauvage, et moi pas assez puissant d’esprit pour arriver à le soumettre. Alors comment j’avais fait ça la nuit d’avant ? Est-ce que le fait que je rêve accentue mon don ? C’est sûrement ça ! Quand on rêve, c’est comme si on méditait, rien de ce qui se passe autour ne nous touche. C’est le maximum de la concentration, qui est la clé de mon pouvoir. Mais ça ne me disais pas pourquoi. JE me mis à réfléchir intensément. Imaginant des tas de chose du haut de cet arbre. Les hypothèses fusèrent dans ma tête. J’en retins une. Ce soir-là je n’étais vraiment pas bien. En stress, et j’ai rêvé de me libérer. C’est sûrement ce rêve qui a été perçu comme un appel par les animaux qui peuvent me ressentir. En tout cas, il n’y avait qu’un moyen de le vérifier, je devais créer une autre situation de stress et dormir avec. Alors le soir même, je suis revenu avec une corde, je me la suis bien accrocher à la poitrine, juste sous mes bras. Je suis remonté dans un arbre, pas très haut, j’ai bien accroché la corde à la branche. Et non, je n’ai rien trouvé de mieux que je me suspendre à un arbre. J’avais aussi pensé à une maison en feu mais c’était un peu trop dangereux. Bref, moi sur ma branche, a environ 3 ou 4 mètres du sol, Je savais que je ne m’endormirais pas si je me suspendais. Alors je me suis injecter un sédatif juste avant de me laisser tomber dans le vide, retenu par une corde.
Et finalement, il se trouvait que j’avais raison, comme quoi faire des expériences sur son propre corps peut servir. Cette fois-ci c’était bien plus gentil. Il faut dire que je n’étais pas emprisonné par des gens armés dans une cellule aux barreaux en fer forgé, mais juste suspendu par une corde. J’ai rêvé qu’un pic vert picorait la corde jusqu’à ce qu’elle craque. Et je me suis réveillé juste à temps pour voir le sol de très près. J’étais content d’avoir confirmé ma théorie, mais je me faisais flipper. Là j’avais créer moi-même un environnement de stress et sans danger, ça a été. Mais quand je suis en réel stress, comme au poste de police, il y a eu une dizaine de morts. Il y a sérieusement à s’inquiéter à ce que je ne stress pas  la nuit… Mais le mieux serait encore d’éradiquer le problème.

Je n’ai jamais vraiment trouvé à régler mon problème. Et depuis tout ce temps je traque des fugitifs. Je n’ai jamais cherché à remplacer Alyne non plus. Depuis plus de 15 ans maintenant. Et une fois que toutes les têtes mises à prix du Kansas aient étés livrées en justice, j’optai pour la Virginie, puis pour le New Jersey. Mais Je ne savais pas que j’étais observé. Un groupe de personnes peu fréquentables qui dirigeait un chapiteau de cirque et dont certains seraient dotés de don de la même façon que moi me surveillaient de près. Et ils ont fini par me contacter. Ils voulaient aller en Angleterre dans une ville nommée Clancy je crois. Apparemment il y aurait des gens comme nous. Mais ils ont essayé de m’embrouiller et je n’ai pas aimé du tout. Ils parlaient d’une… Anne, ou Anna je ne sais plus. Elle serait immortelle et ça les intéressait. Du moins ceux qui possédait des dons, les autres n’étaient pas au courant. Moi je n’y voyais que mon profit personnel. J’allais peut être rencontré des gens qui pourrait m’aider pour mon petit problème de contrôle et j’allais pouvoir m’entrainer sur des fauves. Trop cool. Mais il y avait une partie qui me plaisait moins. D’une, les spectacles, avec le public de snob, et les supérieurs. Je suis seul maître de mon esprit et personne ne me commande. Ils ont eu du mal à accepter le fait que je fasse ce que je voulais sans tenir compte des ordres du patron mais les termes de leur contrat étaient bien claires. « On a besoin de ton don de dompteur pour attirer plus de clientèle, pour avoir plus d’argent et traverser l’océan direction Clancy. » Donc : ils avaient besoin de moi. Donc : ils en subissent les conséquences. Je fais ce que je veux ou je me barre. C’est tout.

Je me suis longuement entrainé avec ces fauves. Ça allait encore puisqu’ils étaient habitués aux humains, mais leurs esprits n’en restent pas moins très très fort. Et j’eus beaucoup de mal à dominer le lion et les deux tigres. Mais j’ai fini par réussir. Nous étions prêts pour les représentations. Et ça marchais vraiment bien. Le numéro était mis en place. Je demandais un ordre a quelqu’un du public, je faisais comme si je parlais à l’oreille du tigre, alors que je le faisais pas télépathie et le tigre obéissais. C’est comme ça que j’ai gagné mon surnom du « chuchoteur » Mikael Hartman, Le chuchoteur ! C’est mieux que l’étrangleur. Bien que moins véritable.
Après avoir gagné assez d’argent, nous avons entamé le voyage et nous sommes arrivés dans la ville. Pour ma part, je les ai laissé monter le chapiteau tous seuls, je suis partis à la recherche de cette « Anna » j’ai tourné en rond pendant des heures sans la trouvée. Mais je croyais ce que disaient les autres, il y avait des gens comme moi ici, et qui pourraient peut-être m’aider. Maintenant que je m’étais bien servi d’eux, j’ai démissionné, je les ai laissé tomber oui en quelque sorte. « Je fais ce que je veux, je suis libre. » Ma devise.
J’allais user de tous mes moyens pour la trouver, ou même trouver quelqu’un d’autre qui puisse m’aider, que ce soit elle ou pas, tant que j’ai du résultat. Ça me va.

••••••••••••



MA VIE IRL

Coucou ! Alors moi IRL je m'appelle Gaëlle mais on me connait sur Internet plus souvent comme esperance, j'ai 16 ans et je suis je sais plus une fille. J'ai connu le forum grâce à  Vicky (qui est ma soeur) et je le trouve superbe! (grosse fan du header!) . Je pourrais me connecter environ 2/7 à cause de l'internat & le code du règlement est [Everybody Keeps Hope]

BY .TITANIUMWAY


Dernière édition par Mikael Hartman le Dim 23 Mar - 11:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur.   Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur. EmptyDim 23 Mar - 9:43

Bienvenue !!! J'avoue que je ne me suis pas encore motivé à lire ton histoire en entière x) mais je vais le faire dans la journée c'est parce que c'est le matin  brille pig pinkangel snif 
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MessageSujet: Re: Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur.   Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur. EmptyDim 23 Mar - 11:10

merci!! oui mon histoire est trèèès longue! XD près de 5 000 mot!
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MessageSujet: Re: Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur.   Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur. EmptyDim 23 Mar - 11:35

Bienvenue parmi nous Very Happy
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MessageSujet: Re: Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur.   Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur. EmptyDim 23 Mar - 11:39

merciii!  bisou 
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Gunnar Sigbrandr

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MessageSujet: Re: Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur.   Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur. EmptyDim 23 Mar - 13:58

Bienvenuuuuuuuuuuuuuue keurkeur

Alors je ne me suis pas encore attaqué à ton histoire mais ça ne va pas tarder coeur
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MessageSujet: Re: Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur.   Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur. EmptyDim 23 Mar - 14:08

je pense que c'est à moi de dire bonne chance! XD je l'ai terminer a 3h30 ce matin. MDRR


Dernière édition par Mikael Hartman le Dim 23 Mar - 20:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur.   Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur. EmptyDim 23 Mar - 20:30

BONZAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAÏ !!!  yepi 

C'était ma bienvenue du jour xDD  dancee chenille 
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MessageSujet: Re: Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur.   Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur. EmptyDim 23 Mar - 20:31

HEEEEEEYYYYYY sisteeeer!!!
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MessageSujet: Re: Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur.   Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur. Empty

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Mikael Hartman ~~ Le chuchotteur.

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